La catastrophe digitale en cours fait des humains des inforgs, des organismes configurés et traités par l’informatique. Cela reconfigure les relations de pouvoir, de travail, et de production et circulation du symbolique : ce sont des conséquences anthropologiques. Elles nous font courir le risque de la disparition de l’historicité.
c-principale | Philosophie | Anthropologie | home-alex | Internet | Capitalisme de surveillance et d’influence | Culture numérique | Histoire informatique-numérique |"J’en suis arrivé à la conviction qu’il est aujourd’hui possible de produire une thèse de doctorat en science politique, avec ChatGPT4 (Microsoft) ou Gemini (Google), en cinq mois au lieu de cinq ans, sans que les deux types de thèses ne soient différenciables intellectuellement, technologiquement ou juridiquement (ChatGPT4 produit une estimation de 1 à 2 ans au lieu de 3 à 5 ans qui me paraît prudente par effet de dressage centralisé d’entreprise tendant à se prémunir contre des risques d’opinions publiques, comme des critiques politiques et réticences sociales à l’usage). Vu la vitesse d’accélération de l’élévation des niveaux de performances des IAg depuis un an et demi, (...)
c-principale | c-droite | Sociologie | Histoire | Philosophie | Economie | Science politique | Droit | Anthropologie | Géographie | Alertes & témoignages | home-alex | Internet | Humanités numériques plurielles | Informatique-numérique |Cet article examine l’intersection entre la surveillance numérique et l’archivage photographique. Il argue que la surveillance moderne, intégrée dans les domaines médiatiques et politiques, trouve ses racines dans la reproductibilité photographique. L’étude montre comment la surveillance actuelle est vécue à travers des actes de capture et de contre-capture, tels que les captures d’écran. Bien que la relation entre surveillance et photographie soit évidente, cette dernière est sous-représentée dans les études sur la surveillance. L’article critique Michel Foucault pour avoir ignoré le rôle des médias, et souligne la nécessité de réconcilier surveillance et spectacle à l’ère numérique. (...)
c-principale | c-droite | Surveillance | Anthropologie | home-alex | Info-com | Photographies | Humanités numériques plurielles | Informatique-numérique | Vie privée |Voici un livre qui explore une reconstruction possible de l’épistémologie en vigueur, à la recherche des savoirs alternatifs. Comme beaucoup d’entre nous, Ann Laura Stoler s’intéresse à l’accès aux savoirs construits autrement, en dehors des valeurs de domination affirmées par le capitalisme néo-impérialiste ambiant. Il s’agit d’un livre qui constitue politiquement et philosophiquement son objet à partir d’un matériau anthropologique et historique. L’objet construit et étudié, c’est la continuité et la ténacité des diverses formes de brutalité (duress) entre l’histoire coloniale et l’histoire contemporaine du nouvel impérialisme, ainsi que le décalage temporel et historique bien connu des (...)
Colonialisme | Impérialisme | Post-colonial | France | Histoire | Science politique | Anthropologie | Royaume Uni | Etats-Unis | Israël | Pays-Bas |Habilitation à diriger des recherches soutenue le 8 octobre 2010 à l’Université Lyon-I
Anthropologie | home-alex | Info-com | Internet |Présentation de l’éditeur : L’arrivée de l’internet fait figure de révolution : technologique, intellectuelle, idéologique, sociologique. Cet ouvrage a pour ambition de poser quelques jalons théoriques et historiques : l’internet est une technologie du « temps long », un des avatars des modes de calcul et de pensée connus en Mésopotamie, en Iran, et plus près de nous, de la machine à calculer de Turing ; comme l’imprimerie lors de son invention, l’arrivée de l’internet impose une modification des modes de production de l’écrit, de la pensée et de sa transmission. Ce sont ces voies, nouvelles en ce qu’elles ne posent pas l’internet comme une rupture brutale avec toute histoire antérieure, (...)
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