D’un côté, les mobilisations locales de la violence, la font passer des mondes privés aux formes socialisées de milices rurales ou urbaines. D’un autre côté, la privatisation des interventions guerrières ou sécuritaires des pays du « Nord » tendent à défaire l’unité de temps et d’espace de la guerre, à sous-traiter et démultiplier ses opérations, et à réduire le rôle opérationnel des États.