Centre d’accueil des Français d’Indochine (CAFI) de Sainte-Livrade
Cette journée d’étude Terra aborde la question de la prise en charge ségrégative sur un demi-siècle de ces réfugiés français de la guerre d’Indochine tenus, encore à l’heure actuelle, à l’écart, en particulier des procédures de réparation obtenues par les rapatriés d’Algérie notamment.
« Comment ferme-t-on un camp de réfugiés ? ou la chronique de la fermeture annoncée du Centre d’accueil des Français d’Indochine (CAFI) de Sainte-Livrade »
Rencontre TERRA, 18 décembre 2007, 18.45 – 21.00, Université Panthéon Sorbonne - Salle 1 *
Organisée par Marc Bernardot, animé par Michel Agier
Plus de cinquante ans après son ouverture en 1956, le CAFI de Sainte-Livrade sur Lot (Tarn et Garonne) devrait être détruit dans les prochains mois. Les derniers habitants « réfugiés » qui y résident sont des femmes âgées et des démunis isolés qui seront relogés ailleurs perdant de ce fait leur cadre de vie et leurs réseaux de soutien et de sociabilité.
Cette journée d’étude Terra aborde la question de la prise en charge ségrégative sur un demi-siècle de ces réfugiés français de la guerre d’Indochine tenus, encore à l’heure actuelle, à l’écart, en particulier des procédures de réparation obtenues par les rapatriés d’Algérie notamment.
Quel contexte et quelles représentations ont-ils pu justifier le placement dans un réseau de camps de ces Français d’Indochine, comment les camps ont-ils été gérés et par qui ? Quelles sont les perspectives de la « communauté » issue de la vie dans le camp de Sainte-Livrade ? Plus généralement comment les camps de réfugiés de la période actuelle sont-ils fermés ?
Plusieurs intervenants aborderont ces questions :
Léon Nguyen, enseignant, président de l’association des réfugiés d’Indochine (ADRI)
Gilles Manceron, historien, membre du comité central de la Ligue des droits de l’Homme
Michel Agier, directeur du Centre d’études africaines, (EHESS)
Marc Bernardot, sociologue, professeur à l’université du Havre.
* Salle n°1 : Paris 1, 12 place du Panthéon, Paris (5ème) , salle n°1. Accès par l’allée à gauche de la cour d’honneur puis, dans le hall, prendre le grand escalier pour aller au premier étage.