Le programme "FRONTIERES"
Le Programme FRONTIERES assure la prise en charge financière et l’encadrement intellectuel de nombreuses recherches individuelles (missions d’étude, séjours de recherche, participations à colloques...) ainsi que de travaux collectifs (publications, colloque, numéros de revue...). Les résultats intermédiaires de ces travaux individuels ou collectifs sont présentés ou annoncés ici. |
Sarah MAZOUZ
Entre classe, race et genre ? Retour sur la participation ou la non participation des « jeunes de banlieue » aux émeutes de l’automne 2005, sept. 2007.
Ce texte a fait l’objet d’une communication au Congrès de l’Association Française de Science Politique - 2007 dans le cadre de l’Atelier n°14, Les enjeux politiques des émeutes urbaines. Sarah Mazouz, Doctorante en sciences sociales, travaille sur le thème « La discrimination raciale en question. De la sociologie des politiques publiques à l’anthropologie des pratiques sociales », sous la direction de Didier Fassin, à l’Institut de recherche sur les enjeux sociaux (IRIS) de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).
Adresse complète : http://www.reseau-terra.eu/IMG/pdf/...
ECRIRE A L’AUTEUR : sarah.mazouz@ens.fr
Jérôme VALLUY
L’accueil étatisé des demandeurs d’asile : de l’enrôlement dans les politiques publiques à l’affaiblissement des mobilisations de soutien aux exilés., fev. 2007.
La présente étude, inscrite dans le cadre d’une recherche plus large sur l’évolution historique des rapports de forces dans le secteur des politiques de l’asile et des migrations, met en évidence, comme facteur d’affaiblissement des soutiens aux exilés, l’enrôlement progressif d’associations de solidarité dans des dispositifs de politiques publiques. La gestion des centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) conduit les travailleurs sociaux à intérioriser les modes de raisonnement d’administrations et de juridictions aujourd’hui orientées vers le rejet massif des demandes d’asile. Or la professionnalisation de ces associations a entraîné une multiplication des CADA et une croissance des effectifs salariés, transformant les associations concernées en organisations à la fois la puissantes dans le secteur, bureaucratisées dans leur fonctionnement et financièrement dépendantes des autorités publiques. Ces organisations pèsent en retour sur le champ des mobilisations sociales de soutiens aux exilés en y défendant les logiques étatiques et en clivant le milieu des solidarités, affaiblissant de ces deux manières sa capacité à résister contre des politiques dont les finalités antimigratoires se sont par ailleurs radicalisées.
ECRIRE A L’AUTEUR : valluy@univ-paris1.fr