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Spécialisation de deuxième année du Master de Science Politique
(présentation en cours de modification pour l’année 2017-2018)
Le Master de Science politique - parcours Études africaines a pour objectif de former des jeunes chercheurs, enseignants-chercheurs, experts et autres professionnels à l’analyse et la compréhension des enjeux politiques du continent africain.
Adossé à un laboratoire d’études africaines reconnu, l’IMAF (Institut des mondes africains, unité mixte de recherche CNRS liée à Paris 1, l’EHESS, l’EPHE, l’UAM, et l’IRD), au CESSP (Centre européen de sociologie et de science politique, UMR CNRS-Paris 1 et EHESS) et à l’Ecole doctorale de science politique, mais aussi associé aux activités de la revue Politique africaine, ce parcours est aujourd’hui une des seules formations africanistes de science politique en France.
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aux étudiants qui désirent poursuivre en doctorat de science politique en se spécialisant sur une aire géographique qui, en France, est reconnue sur le plan académique par des laboratoires spécialisés (cf. IMAF à Paris 1, LAM de Bordeaux…), des revues de rang international (Politique africaine, Cahiers d’études africaines…), des publications, des maisons d’éditions (Karthala notamment) et une communauté de chercheurs récemment structurée en un GIS (Groupement d’intérêt scientifique) CNRS.
aux étudiants qui, sans nécessairement poursuivre en thèse, s’intéressent à l’évolution des sociétés africaines contemporaines et se destinent aux métiers du journalisme, de la culture, du développement et de l’humanitaire, de l’expertise et du conseil, de la diplomatie et de la gestion des crises, voire désormais aux fonctions liées à la problématique générale des migrations internationales, et cherchent dans ce cadre à acquérir un ensemble de connaissance solide et critique sur le continent.
Le Master de Science politique - parcours Études africaines a pour objectif de former des jeunes chercheurs, enseignants-chercheurs, experts et autres professionnels à l’analyse et la compréhension des enjeux politiques du continent africain.Adossé à un laboratoire d’études africaines reconnu, l’IMAF (Institut des mondes africains, unité mixte de recherche CNRS liée à Paris 1, l’EHESS, l’EPHE, l’UAM, et l’IRD), au CESSP (Centre européen de sociologie et de science politique, UMR CNRS-Paris 1 et EHESS) et à l’Ecole doctorale de science politique, mais aussi associé aux activités de la revue Politique africaine, ce parcours est aujourd’hui une des seules formations africanistes de science politique en France.A rebours des clichés sur l’Afrique au « cœur des ténèbres », exotique, isolée ou hors de l’histoire, cette formation vise à mieux faire comprendre les réalités sociales et politiques du continent, à l’interface de dynamiques du « dedans » et du « dehors ». Les sociétés africaines, sous l’effet de la globalisation, des mobilités internationales, des politiques d’aide au développement, des ajustements structurels et des mobilisations politiques, sont au cœur de dynamiques contradictoires de libéralisation politique et de restauration autoritaire, d’affirmation citoyennes, religieuses, identitaires, de civilisation des mœurs démocratiques et de généralisation de la violence, de marchandisation des savoirs et d’émancipations par le numérique : l’Afrique est l’espace de l’invention paradoxale d’une modernité politique qui suit parfois des chemins inattendus – comme les soulèvements arabes ont pu encore récemment le confirmer – et dont les ramifications dépassent largement les frontières du continent.Cette hypothèse générale est abordée sous l’angle des sciences sociales empiriques : la sociologie politique, avec le concours de l’anthropologie et de l’histoire. Elle est testée à travers plusieurs séminaires qui se focalisent chacun sur un objet particulier et une perspective plutôt « interniste » ou plutôt « internationaliste ». Loin de reprendre à son compte des divisions surannées, le master revendique une approche globale et connectée du continent : il permet l’acquisition de connaissances sur l’ensemble des espaces africains (Afrique du Nord, de l’Ouest, de l’Est, centrale, australe, Corne...).
La formation se déroule normalement en deux ans (le second semestre du M1 comporte une spécialité études africaines), avec la possibilité d’intégrer le cursus en deuxième année (M2).
En Master 2, l’année s’organise en deux semestres de nature distincte :
* Au premier semestre, les étudiants suivent 4 séminaires de 33 h chacun, organisés à chaque fois en 11 séances de 3 heures.
* Au second semestre, moment important du passage à la pratique, ils partent faire leurs enquêtes sur le terrain ou leur stage pour des durées pouvant aller jusqu’à trois mois. Ils suivent également un séminaire consacré aux savoirs et expertises relatives à l’Afrique (20h), dans lequel est examiné le champ de l’expertise sur l’Afrique, et où sont invités plusieurs professionnels, dans l’administration, la recherche, le secteur privé, les ONG. Enfin, les étudiants rédigent pendant ce semestre leur mémoire ou leur rapport de stage sous la direction d’un enseignant de la formation.
Les connaissances et compétences attendues à l’issue de la formation
A l’issue de leur formation, les étudiants maîtrisent les questions relatives à la nature de l’État, à la question coloniale, à l’organisation des pouvoirs et au politique en général dans les sociétés africaines contemporaines.
Ils sont capables de situer les divers courants et traditions politistes, historiographiques et anthropologiques qui composent ce que l’on nomme les « études africaines », aussi bien en langue française qu’anglaise.
Ils maîtrisent les compétences professionnelles du métier de la recherche et/ou de l’expertise en sciences sociales sur les enjeux politiques du continent africain.
Plus spécifiquement, selon les séminaires, ils développent la maitrise des problématiques suivantes :
Importation et diffusion des modèles politiques et économiques liées aux dynamiques de la globalisation (greffe de la démocratie, politiques de développement, relations Chine-Afrique, etc.)
Mobilisations politiques et sociales, inventions paradoxales de la démocratie, paramètres du contrôle politique et de l’exercice du pouvoir autoritaire
Mutations générationnelles du continent et leurs effets sociopolitiques, notamment dans les situations de violence
Approche sociopolitique et stratégique des conflits et mobilisations en Afrique, nouvelles formes d’intervention dans ces conflits et politiques de sécurité internationales afférentes
Enjeux des migrations et de l’exil, nouvelles politiques de lutte contre l’immigration
Poids du religieux dans les dynamiques politiques africaines.
Transformations numériques dans les secteurs de l’éducation, de la recherche, de la culture, de la surveillance, de la sécurité...
Les étudiants ont également développé une « culture générale du continent africain » (histoire, littérature, géographie, culture…).
Ressources documentaires, bibliothèques : pour les ouvrages généraux et quelques travaux sur l’Afrique, les étudiants disposent de la Bibliothèque Cujas (rue Cujas) et du Centre de documentation de l’UFR de science politique. Pour des recherches plus spécialisées, ils se rendront à la Bibliothèque de recherches africaines (BRA) du Centre Malher, en libre accès. Responsable : Michèle Raffutin (Michele.Raffutin@univ-paris1.fr - Tel : 01 44 78 33 35). Consultation en ligne : catalogue.univ-paris1.fr Sur le Web, ils pourront également utiliser les ressources de certains sites, tel www.politique-africaine.com ou www.h-net.org/ africa/toc/
Sources de financement et aides au terrain : Des sources de financement existent en fonction des thèmes et des terrains de recherche. Des précisions seront apportées par les enseignants selon les cas. Signalons toutefois l’existence des bourses d’aide au terrain des Instituts français de recherche établis en Afrique : à Johannesburg (IFAS), Addis-Abeba (CFEE), Nairobi (IFRA), Ibadan (IFRA), Le Caire (CEDEJ), Rabat (Centre Jacques Berque), Tunis (IRMC). Tous ces centres ont une compétence régionale qui ne se limite pas à leur pays d’accueil. Ils constituent des structures privilégiées d’échanges scientifiques et de coopération universitaire franco-africaine.
Vie sociale : la région parisienne est continuellement riche de nombreux évènements culturels, artistiques, scientifiques et politiques relatifs à l’Afrique. Ils sont régulièrement recensés sur "L’agenda des actions africaines en région parisienne", tenu par Jean-Paul Vanhoove : https://agendadesactionsafricaines....
Contrats doctoraux à l’issue du Master : L’attribution d’une allocation de thèse relève d’une décision de l’Ecole doctorale de science politique. Les décisions se prennent de façon collégiale à l’issue du second semestre, en fonction des résultats obtenus par l’étudiant et de la qualité de son projet de thèse.
Nombre de candidatures 2017/2018 : 120
Effectif sélectionné : 30
Le master est indifférencié Recherche et "Pro". Cela signifie qu’il vise aussi bien à former a la recherche fondamentale en sciences sociales sur une aire géographique particulière qu’à permettre à ceux qui se destinent aux métiers du développement, de l’humanitaire, du journalisme, de la défense des droits de l’homme, de la diplomatie, d’acquérir à la fois un socle de connaissances très conséquent sur différentes sociétés et crises politiques et sociales du continent qui restent trop mal connus des professionnels de ces secteurs, qu’à se former aux outils de la réflexion, de l’enquête empirique et de la restitution issus des sciences sociales. Ces connaissances en termes de lecture, de rassemblement de données, de réflexion, d’argumentation et d’écriture peuvent être appliquées bien au-delà de la recherche fondamentale, et visent à former des professionnels critiques et rigoureux.
Quelques exemples tirés des promotions des quatre dernières années...
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(ces pré-syllabus sont publiés à titre indicatif : les enseignants sont susceptibles d’en modifier le contenu durant le premier semestre de l’année universitaire)
Séminaire 2016/2017 de Philippe Marchesin : "Coopération internationale et enjeux du développement en Afrique" - Jeudi 14h-17h
Séminaire 2016/2017 de Cyril Musila : "Groupes rebelles en Afrique Sub-saharienne" - Vendredi 14h-17h
Séminaire 2016/2017 de Jérôme Valluy : "Politique et migrations : Europe, Maghreb, Afrique subsaharienne" - Vendredi 11h-14h
Séminaire 2017/2018 de Emmanuelle Bouilly et Alexis Roy : "Sociologie historique des protestations en Afrique" - Mercredi 8h-11h
Séminaire 2017/2018 de Assia Boutaleb : "Politique comparée du monde arabe contemporain : États, mobilisations et transitions" - Vendredi 13h-16h
Séminaire 2017/2018 de Isaline Bergamaschi, Johanna Siméant-Germanos : "Extraversion du gouvernement en Afrique" - Lundi de 10 à 13h
Séminaire 2017/2018 de Loïc Le Pape : "Dynamiques religieuses et transformations politiques en Afrique" - Lundi 18h-21h