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Publications de recherche | Textes académiques | International | Droit | Catastrophe naturelle | Cyclone Nargis | Birmanie / Myanmar | ONU | Conseil de sécurité - ONU | principe de non-intervention | Responsabilité de protéger | Aide, droit humanitaire |auteur-s
- Lobry Dorothéerésumé/extrait
Le 2 mai 2008, le cyclone Nargis, un cyclone de catégorie 3, l’un des plus meurtriers de ces dernières années, a ravagé la Birmanie. L’Organisation des Nations Unies (ONU) a offert son aide et a proposé son appui dans la mobilisation d’une action internationale. Après un accord de principe émis le 4 mai autorisant l’aide internationale, la junte militaire au pouvoir émet de nombreuses réticences. Face à ce constat d’échec, des voix s’élèvent au sein de la communauté internationale souhaitant l’octroi d’une aide à la population sinistrée malgré le refus des autorités birmanes, à l’image du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui propose une résolution du Conseil de sécurité fondée sur le concept de « Responsabilité de protéger »
Extrait : « La question de l’aide à la population birmane provoque aujourd’hui un débat de fond sur l’interprétation à donner à la « Responsabilité de protéger ». Ramesh Thakur, dans The Globe Mail, a écrit que « la Responsabilité de protéger » ne peut être mise en œuvre suite à un désastre naturel. Liu Zhenmin, ambassadeur adjoint de Chine à l’ONU a déclaré : « ce désastre naturel ne relève pas de la compétence du Conseil de sécurité mais plutôt d’autres forums des Nations unies ». Face à ces détracteurs, des opinions divergentes se dressent. »
à propos
Date
mai 2008Langue
Françaisurl de référence
http://ireenat.univ-lille2.fr/pages-actualites/detail-article/archive/2008/may/article/lepineuse-question-de-laide-a-la-population-birmane-victime-de-nargis-un-debat-de-fo.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=334&cHash=4134c7b9bd